Sanja Kosonen
Danseuse sur fil sortie du CNAC en 2005, Sanja Kosonen démarre sa carrière en tant qu’interprète ou co-auteure au sein des compagnies Circo Aereo, Les Colporteurs et Galapiat Cirque. Elle travaille également pour l’Opéra de Rennes ou l’Opéra National de Finlande. « Cry me a river » est son premier projet en tant qu’auteure et metteuse en scène. Sanja cherche à intégrer le déséquilibre, lié au mouvement sur le fil et plus ou moins contrôlé, dans le langage chorégraphique.
© Sébastien Armengol
Cry me a river a pour point de départ la tradition des pleureuses de Carélie, en Finlande. Ces chants improvisés se pratiquant seul ou collectivement donnaient un cadre au lâcher prise. Marquée par le fait que notre société moderne semble avoir oublié les rituels de partage des émotions ou de juger celles-ci comme faiblesse, Sanja Kosonen souhaite s’emparer de la thématique des pleurs pour aller à la rencontre de l’être humain, son humanité, son absurdité et sa maladresse devant ses propres émotions.
Le spectateur est invité à un voyage, à la recherche des rivières intérieures, d’où coulent les larmes et les rires. Mêlant la danse, le chant, les arts du cirque et les arts plastiques, l’écriture tisse des soli et des moments collectifs dans une chorégraphie qui avance vers la simplicité, vers le dépouillement, pour qu’à la fin, il ne reste qu’un être humain, pur, comme une larme.
Distribution
Écriture / mise en scène : Sanja Kosonen
Avec : Nedjma Benchaib Le Coeur, Jeremie Bruyere, Muriel Carpentier, Sanja Kosonen , Sampo Kurppa, Inka Pehkonen, Olli Vuorinen
Création lumière : Julien Poupon
Création musique : Sami Tammela
Création costumes : Mickaël Lecoq
Création vidéo : Muriel Carpentier
Scénographie : Sanja Kosonen, Muriel Carpentier
Assistante à la mise en scène : Marylou Thomas
Regard extérieur : Minja Mertanen
Conception, construction structure : Jeremie Bruyere, Muriel Carpentier, Alice Carpentier, Michel Carpentier
Régie lumière : Julien Poupon ou Lila Burdet
Régie son : Geoffroy Daguet
Production, diffusion et administration : L’Avant Courrier / Nolwenn Manac’h, Louise-Michèle You et Emmanuelle Nonet
Soutiens & Coproductions
CO-PRODUCTION ET RÉSIDENCES :
Le Prato, Théâtre International de Quartier, Pole National Arts Cirque- Lille
La Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg et le Cirque Théâtre d’Elbeuf
CCN2 Grenoble – Centre Chorégraphique National de Grenoble – Direction Yoann Bourgeois / Rachid Ouramdane
Carré Magique Lannion, Pole national cirque en Bretagne
La Verrerie d’Alès / Pôle National Cirque OCCITANIE
Théâtre ONYX, Scène conventionnée de Saint-Herblain
RÉSIDENCES :
Cirko – Center for New Circus – Helsinki Finland
AY-ROOP – Scène de territoire pour les arts de la piste, Rennes
La Grainerie Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance
Le Monfort théâtre
Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans en partenariat avec la Fonderie, au Mans
Le théâtre du peuple, Pierre Bénite.
Cheptel Aleikoum
Avec le soutien de :
l’État- Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des pays de la Loire et Direction Générale de la Création Artistique (DGCA), le Département de Loire Atlantique, La Région des Pays de la Loire, La Fondation finlandaise pour la culture (Suomen Kulttuurirahasto), Centre de Promotion des Arts de Finlande (Taiteen edistämiskeskus), SACD – Bourse Beaumarchais.
Infos générales
Mars 2021
à la Brèche Pole National Cirque d Normandie,
en partenariat avec Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin.
Intérieur frontal, Jusqu’à 600 personnes
70 min – à partir de 10 ans
Cirque, art visuel.
Presse
« Comme une peintre impressionniste construirait son œuvre d’ensemble à petites touches, Sanja Kosonen se sert des langages artistiques comme d’autant de couleurs sur sa palette. Jonglage, trapèze Washington, danse, fil sont associés dans cette tentative d’inventer des rituels où les personnages renoueraient avec leurs émotions. Les chants traditionnels, poignants, trouvent un écho dans les projections vidéos créées en direct, qui contribuent à nimber le spectacle d’une aura irréelle. On est dans une écriture résolument contemporaine : ici, au lieu d’une succession de numéros ou d’une dramaturgie simplement narrative, on est face à un tuilage de tableaux qui se détachent sur un fond d’obscurité, comme dans un rêve dont les épisodes surréalistes ne font sens qu’à un niveau intime et symbolique ». – Mathieu Dochtermann, La Terrasse, 26 septembre 2021
VOTRE CONTACT :
Nolwenn Manac’h
nolwenn[@]avantcourrier.fr
+33 6 76 78 01 19